Communiqué du CPDH - Le droit de toute personne à la vie doit être protégé par la loi !

Communiqué du CPDH - Le droit de toute personne à la vie doit être protégé par la loi !
Publié le
May 23, 2025

La Convention européenne des droits de l’homme, dans son article 2, énonce un principe que des députés français veulent aujourd’hui trahir : « Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement ». 

Comment la France, qui est signataire de cette Convention pourrait-elle se parjurer ? Pourquoi la direction prise unanimement autrefois (en 2005) par la loi Léonetti, qui encourageait le soin et l’accompagnement de fin de vie, « sans obstination déraisonnable », serait-elle remplacée aujourd’hui par la proposition de loi Falorni, autorisant des injections létales ? Redisons-le : l’euthanasie ne supprime pas la douleur, elle supprime le patient, le malade, notre semblable ! Car la mal-nommée « aide à mourir » n’aidera ni la personne en fin de vie ni sa famille ni les équipes soignantes qui les entourent. Elle va créer des doutes vertigineux et elle s’adressera dans les faits premièrement à ceux que la société considérera comme inutiles ou trop coûteux … indignes de vivre ! Car au lieu d’un accompagnement sain, aimant et solidaire permettant de « mourir dans la dignité », l’idée de « l’indignité de vivre » fera son chemin, elle sera progressivement envisagée, évaluée, suggérée, et finalement validée.

La proposition de loi du député Falorni est inadmissible et scandaleuse à un moment de notre histoire où tous les établissements publics de santé ont besoin de moyens pour mener à bien leurs missions de secours et d’assistance. Dans le domaine de la fin de vie, c’est l’inaccès à des soins palliatifs de qualité qu’il faut combattre et non pas choisir de soutenir une mort médicalement prescrite et que certains veulent habiller d’une acceptabilité mensongère ! Car que penser d’une proposition de loi qui déclare qu’une personne qui aura recours à l’euthanasie sera déclarée « décédée de mort naturelle », comme le précise un des amendements adoptés : « est réputée décédée de mort naturelle la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir » !

 La proposition de loi Falorni demandant la légalisation de l’euthanasie n’est pas « une grande loi d’égalité », comme le prétendent ceux qui la soutiennent, mais une proposition funeste cherchant à consumer ce qui nous reste de fraternité. 

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