Reprendre "le contrôle de nos écrans". Parmi les nombreux sujets évoqués par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse mardi 16 janvier, il a été question des supposés effets négatifs des "écrans" sur le développement et le bien-être des enfants. Le président de la République, pour qui "on a laissé beaucoup de familles sans mode d'emploi" face au développement des pratiques numériques, a annoncé la création d'un comité d'experts sur le sujet, qui rendra des premières recommandations aux parents "fin mars".
Mais l'effet de l'exposition aux écrans (un terme qui regroupe une infinité d'usages) est un sujet étudié depuis de nombreuses années. La plupart des autorités de santé françaises et internationales ont déjà formulé des recommandations, et elles ne s'accordent pas toujours. Quelles sont les bonnes pratiques conseillées ?
Avant 5 ans – l'âge varie selon les autorités, mais l'idée est la même –, il est conseillé d'appliquer le principe de précaution et de limiter au maximum l'exposition passive aux écrans. En France, les recommandations de référence proviennent du Haut Conseil de la santé publique, pour lequel "avant l'âge de 3 ans, les écrans sont à proscrire si les conditions d'une interaction parentale ne sont pas réunies".
"La surveillance parentale est le point le plus important", explique à franceinfo Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialiste des pratiques numériques. "Le problème vient surtout quand l'enfant reste passif, seul, devant l'écran, à un âge où il doit développer sa psychomotricité et le langage. Quand c'est utilisé avec les parents de manière modérée et qu'il y a interaction, il n'y a pas forcément de conséquence négative sur le développement de l'enfant."
Source : www.francetvinfo.fr
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