JO 2024: une conseillère de l’ONU suggère de faire des tests de genre pour éviter une nouvelle polémique Imane Khelif

JO 2024: une conseillère de l’ONU suggère de faire des tests de genre pour éviter une nouvelle polémique Imane Khelif
Publié le
October 9, 2024
JO 2024: une conseillère de l’ONU suggère de faire des tests de genre pour éviter une nouvelle polémique Imane Khelif - Reem Alsalem a défendu ce mardi une position selon laquelle le CIO devrait réinstaurer des tests de genre pour les Jeux olympiques afin d’éviter de nouvelles affaires et polémiques autour d’athlètes transgenres ou hyperandrogènes comme celle avec la boxeuse Imane Khelif pendant les JO de Paris 2024.

Verra-t-on bientôt le Comité international olympique mettre en place une loi Imane Khelif? Sacrée championne olympique de boxe lors des JO de Paris, l’Algérienne s’est retrouvée au cœur d’une immense polémique. Interdite de compétition officielle par l’IBA mais autorisée à concourir à Paris 2024, la boxeuse de 25 ans a été la cible de rumeurs autour de son genre. Accusée par ses détracteurs d’être née homme, la combattante avait pourtant reçu le soutien du CIO et de toute l’Algérie avant de décrocher la médaille d’or. Mais quelques semaines après la polémique, une conseillère de l’ONU a remis une pièce dans la machine ce mardi.

"Il existe des circonstances dans lesquelles les contrôles sexuels sont nécessaires, légitimes et proportionnés pour garantir l’équité et la sécurité dans le sport", a expliqué Reem Alsalem dans un rapport officiel et comme relayé par le journal britannique The Telegraph. "Aux Jeux olympiques, les boxeuses devaient affronter deux boxeuses dont le sexe féminin était sérieusement contesté, mais le CIO a refusé de procéder à un contrôle."

"Une procédure fiable de dépistage du sexe"

Celle qui est rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles depuis 2021 a ainsi estimé que des tests de genre permettraient d’éviter de nouveaux scandales comme ceux autour d’Imane Khelif et de la boxeuse taiwanaise Lin Yu-ting, également titrée à Paris.

"La technologie actuelle permet une procédure fiable de dépistage du sexe grâce à un simple prélèvement de joue pour un caractère non invasif, la confidentialité et la dignité", a encore assurée la Jordanienne dans son rapport. Reem Alsalem, par le passé été accusée de tenir des positions anti-trans, n’a pas manqué de rappeler que le CIO avait déjà eu recours à des tests de genre entre 1968 et 1999 afin de garantir une équité à tous les athlètes pendant les JO.

Et de poursuivre dans ses recommandations auprès de l’ONU: "Le sport fonctionne selon le principe universellement reconnu selon lequel une catégorie distincte pour les femmes est nécessaire pour garantir des opportunités égales, justes et sûres."

Source : www.rmcsport.bfmtv.com

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Commentaire du CPDH

Un peu de bon sens de la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles. Reem Alsalem demande de remettre des tests de dépistage du sexe des athlètes afin d’éviter les scandales qui ont ébranlé les JO. Elle pointe justement du doigt l’injustice et la discrimination que représentent les athlètes trans pour les femmes athlètes notamment au niveau des performances sportives.

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