L’IVG, une liberté ?
Publié le
October 31, 2023
L’IVG, une liberté ? - Alors qu’Emmanuel Macron a confirmé une proposition de loi pour graver dans la Constitution « la liberté des femmes à recourir à l'IVG », Antoine-Marie Izoard, dans son édito de la semaine, questionne la sacralisation de la « liberté » d’avorter.

Emmanuel Macron avait solennellement promis, en mars dernier, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, d’inscrire dans la Constitution la liberté d’avorter. Dans un coup de com politique manifeste, il réagissait à l’émotion suscitée, au sein du « camp du progrès », par la révocation par la Cour suprême des États-Unis du droit fédéral à l’IVG. Dimanche, le président de la République a annoncé que cette promesse sera tenue, si bien qu’en 2024, selon ses propres mots, « la liberté des femmes de recourir à l’IVG sera irréversible ».

S’il n’est plus question de graver dans le marbre constitutionnel le « droit » à l’avortement, comme l’avaient souhaité de nombreux députés NUPES et Renaissance à l’automne dernier, c’est la « liberté » d’avorter qui est ainsi en passe d’être sacralisée. Le chef de l’État passe par une proposition de loi pour ne pas affronter un référendum, dont on sait qu’il se transforme bien souvent en un plébiscite contre celui qui l’organise. Un vote citoyen aurait également réveillé les partisans de la protection de la vie à naître, et créé un débat qu’Emmanuel Macron entend réserver aux parlementaires réunis en Congrès. Il ne reste plus qu’à espérer que les sénateurs seront moins unanimes que les députés parmi lesquels, en novembre 2022, seuls trente-deux courageux avaient fait part de leur opposition !

La pression de la société

Paradoxalement, si ce texte passe, le droit de tuer la vie dans l’œuf sera inscrit dans notre Constitution au même titre que l’abolition de la peine de mort ! Et ceci dans une France où aucune force politique ne menace la loi Veil...

Source : www.famillechretienne.fr

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Commentaire du CPDH

Le Président Macron continue de vouloir inscrire l’avortement dans la Constitution. Avec un nombre record d’avortements en France en 2022, ce « droit » n’est a priori pas "menacé", mais la rhétorique de la peur est actionnée. Le Président cherche à imposer ses vues sans consultation, sans débat de fond sur le sujet. L’avortement est un sujet suffisamment grave pour qu'on ne cherche pas une nouvelle fois à passer en force ...

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