Pourquoi l’IA ne se substituera pas aux êtres humains

Pourquoi l’IA ne se substituera pas aux êtres humains
Publié le
February 22, 2024
Pourquoi l’IA ne se substituera pas aux êtres humains - L’intelligence artificielle est un outil extraordinaire dont nous aurions tort de nous passer. Mais ce n’est qu’un outil. Il n’a pas de conscience et ne peut pas remplacer l’humain.


L’intelligence artificielle
fait peur. C’est qu’on se trompe sur elle. Son nom même est un contresens : comment serait-elle intelligente, puisqu’elle ne pense pas ? Elle calcule ? Oui, en un sens, et beaucoup plus vite qu’aucun être humain. Mais elle ne sait pas compter : puisqu’elle ne sait pas qu’elle compte. C’est comme le logiciel de traitement de texte que j’ai installé sur mon ordinateur : il est bien meilleur que moi en orthographe, mais il ne sait ni lire ni écrire. Pas étonnant qu’il se montre si souvent, en tant que correcteur, d’une bêtise crasse, qui ne cesse de me surprendre ! Mais j’ai tort de m’étonner. La vérité, c’est qu’il ne comprend rien à ce que j’écris : il se contente de le comparer à sa base de données. Il ne lit pas ; il épelle et collationne.

L’intelligence artificielle (IA) est certes d’une tout autre portée, par ses deux caractéristiques principales : l’immensité de ses données (les fameux big data) et sa formidable puissance de calcul (surtout à base de statistiques et de probabilités). C’est ce qui en fait un outil si performant, qui révolutionnera plusieurs métiers et les impactera presque tous. Avocats, traducteurs et scénaristes n’ont pas tort de s’inquiéter : à eux de prouver que leur valeur ajoutée personnelle ne se réduit pas à une combinaison de connaissances (la machine, sur ce plan, les dépassera de plus en plus), mais inclut une part irréductible d’inventivité, de créativité, de liberté, de talent.

Pourquoi la machine n’en serait-elle pas capable ? Parce qu’elle est sans conscience, sans volonté, sans affectivité. Méfions-nous de l’anthropomorphisme, qui la pense à notre image ! L’IA est un outil extraordinaire, mais ce n’est qu’un outil, pas une personne. Cela peut venir ? Un jour, peut-être, quoique je n’y croie guère. C’est ce qu’on appelle parfois « l’IA forte », celle qui aurait conscience d’elle-même et de son environnement.

Source : www.challenges.fr

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Commentaire du CPDH

Une réflexion intéressante sur l’intelligence artificielle : celle-ci ne remplacera pas l’être humain car elle n’a pas de conscience. Si l’IA peut être un outil de travail indéniable et performant dans de nombreux secteurs, elle ne  pourra jamais à elle seule faire preuve de créativité et d’innovation. Apprenons donc à l’utiliser pour améliorer nos performances mais restons maîtres de nos choix.

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